Une histoire trop courante

Des hommes, une même histoire. Une histoire qui ne s’imagine pas et pourtant que nous découvrons comme courante, au fur et à mesure que nous la vivons. Une histoire que nous voulons regarder en face et avec tous : enfants, familles et amis.

Soudain, vous devenez leur proie et votre vie bascule

Même quartier, mêmes amis, nos enfants scolarisés dans la même école, nous sommes  des époux soutenants, de bonne foi, dévoués et aimants, des pères de famille épanouis et investis dans l’éducation de nos enfants. Notre réussite professionnelle est dédiée toute entière à notre famille, nous oubliant même parfois, apportant ainsi, autant que possible, aux nôtres un milieu social favorisé.

Et soudain, un coup de téléphone ou un courrier reçu du commissariat : audition, mise en garde à vue, confrontation avec votre épouse, présentation à un magistrat et la chaîne judiciaire qui s’emballe et s’acharne. La lenteur de l’administration laisse un terrain de jeu et une longueur d’avance favorable aux racontars les plus grossiers. Abasourdi, en quelques secondes d’incompréhension, les années de bonheur disparaissent, vous n’avez rien vu venir, votre vie bascule, vous êtes devenu le coupable !

Vous êtes, tour à tour, accusés de violences conjugales, d’inceste sur vos enfants, d’adultère, d’acheter la justice, d’addictions avancées, de faire parti de réseaux mafieux ou sectaires influant sur la police et la justice. Et puis, des témoignages à charge de votre propre famille ou belle-famille, de votre entourage proche, de ces personnes que vous pensiez être des amis ou des confidents… et hurle l’insupportable silence de ceux que vous aimez au seul moment de votre vie où vous leur criez “à l’aide !”.

Certains de ces amis sont mêmes des magistrats, des avocats, des assistants sociaux engagés sur la place publique et volontairement désinvoltes voire absents quand il s’agit d’entretenir la subversion et la calomnie à votre égard. “ Il n’y a pas de fumée sans feu”, devient la pire feinte et l’arrêt de toutes les discussions possibles. Commence alors un long parcours en solitaire.

Vous serez spoliés, chassés de votre maison où vivent vos enfants. Sur les conseils de la police vous ne rentrerez plus : votre femme vous défie, vous provoque, capable même de se jeter dans les escaliers affirmant que vous l’avez poussée ou en venir à agresser vos propres enfants pour fabriquer les preuves de l’inacceptable.

Vous ne verrez plus vos enfants : faux certificats médicaux, saisie des services sociaux, manipulation et aliénation de leurs petites consciences, témoignages sous emprise des enfants devant un juge accompagnés d’un avocat, droit de garde en faveur de votre conjointe, enlèvements,…

Vous accumulerez des préjudices dans votre carrière professionnelle qui n’auront aucune incidence sur les décisions de justice. Elle vous regardera comme une tirelire. Il n’y a plus d’amour, il faut vite le comprendre.

Aversion ! Alors que vous aviez convenu de vous séparer en protégeant les enfants, ce sont eux qui deviendront les outils de votre mise à mort.

Ces femmes oublient trop souvent l’impact que cela aura sur les enfants, sur la perception qui sera la leur au regard de cette violence des mots, de la vulgarité des propos dont il seront malgré eux les témoins. Que dire de l’influence psychologique sur leur évolution et les attitudes qu’ils adopteront à l’âge adulte ?

Vous croyez avoir tout perdu : enfant, mariage, existence sociale, emploi, patrimoine construit, votre honneur et vos amis. Vous réalisez la fragilité du rôle de père.

Dans ce silence assourdissant où crépitent les horreurs… nous nous taisons par sagesse, par discernement, peut-être par lacheté ou par peur de voir exploser le volcan de la méchanceté. Certains d’entre nous disparaissent parfois, abandonnent trop tôt, trop vite avec une peine infinie dans le coeur, leurs entrailles arrachées, ils commettent parfois même l’irréparable.

Cela prendra des mois, pour certain des années… Mais les masques tomberont enfin. Au bout de la route, vous retrouvez vos enfants dont l’instinct de survie reste le plus fort pour retrouver l’équilibre perdu dans la tyrannie et la spoliation subie.

Dans ces terribles circonstances il n’est pas toujours évident de garder le calme et le discernement nécessaires ; pourtant vous devez vous appuyer sur votre éducation, vos valeurs et garder tempérance, courage et sagesse. Certains jours, vous serez dans le creux, d’autres sur la bosse. Votre seule ligne d’horizon restera vos enfants et votre réhabilitation sociale. Avant tout ménagez votre santé physique et votre mentale : toujours bien manger, bien dormir et faire du sport, tout en préservant votre joie de vivre. Repensez aux plus jeunes années de vos enfants et ces plaisirs immenses, repensez à vos jeunes années de fiancés et d’époux. Persuadez-vous que ce n’est plus la même personne en face de vous ; vous ne serez plus le même homme désormais. Elle restera la mère de vos enfants.

Que s’est t’il passé ?

Il vous semble que vous avez accompli votre vocation d’époux et de père de famille ; vous avez été doux, docile, généreux pendant toutes ces années. “Mais quel con !” résonne au fond de vous… alors qu’on rêvait tous de réussir ce mariage, de vieillir ensemble pour le meilleur comme pour le pire. Vous demeurez dans le déni, excusant à l’infini votre épouse vis-à-vis de difficultés qu’elle a pu traverser dans son enfance et dans sa famille. Elle qui n’était, pendant toutes ces années, ni femme parfaite, ni épouse investie, ni mère passionnée… vous l’avez soutenue, vous vouliez la sauver d’elle même, d’un parent, d’une histoire… Parce que vous l’aimez et l’avez toujours aimez dans les joies comme dans les épreuves. Mais vous saviez, au fond de vous, que quelque chose n’allait pas. 

Et puis, l’arrivée de nos enfants, la descente aux enfers, suivi psychologique, anti-depresseurs, alcool, relation malsaine avec la famille, cupidité…: vous avancez vite, seul dans l’obscurité et la perfidie de leur vie, sans rien voir, présent mais probablement lâche.

D’où vient un tel acharnement ? N’hésitez pas à contacter des membres éloignés de votre belle-famille : ils apporteront une lecture possible des difficultés et obscénités vécues par d’autres générations : perversité morale et physique, rapports incestueux, colloque mère-fille ou père-fille, abus de pouvoir, subversion, relation malsaines à l’argent, perversion narcissique et manipulation… Des schémas se répètent.

Essayer de comprendre, si possible, ce qui a amener votre femme à adopter de tels comportement :

  • Quelle est sa souffrance ?
  • D’où vient cette souffrance ?
  • Qu’est-ce que je faisais dans cette histoire ?
  • Pourquoi ai-je voulu sauver cette souffrance ?
  • Le vers était dans le fruit… la souffrance existait déjà… finalement quelle est ma responsabilité, et non ma culpabilité, pour trouver un sens à mon histoire et que surtout ça ne se reproduise plus ?

La folie s’abat ; orchestrés  en réseau, votre conjointe et ses quelques soldats lugubres vont cultiver la subversion la plus abjecte. Elles agissent tel un réseau d’escroquerie en bandes organisée. Vous découvrez ce qu’il y a de pire dans l’espèce humaine.

Le statut de victime qu’elles s’inventent, renforce proportionnellement leur responsabilité et leur culpabilité. Ces plaintes mensongères, diffamatoires et calomnieuses, font de l’ombre aux vraies victimes. Les avocats et l’ensemble du système judiciaire confirment que les vraies victimes de violences conjugales portent malheureusement peu souvent plaintes malgré des cellules de lutte dédiées de mieux en mieux organisées. Pour qu’on puisse continuer à écouter les véritables victimes avec sérieux, il ne faut pas permettre à celles qui ne le sont pas d’usurper la qualité de victime et de s’en servir à des finalités purement personnelles et nuire à leur conjoint.

Il existe une censure asymétrique selon le statut de femme calomnieuse ou d’homme calomnié. On atteint là une similitude avec le point Godwin qui consiste à décrédibiliser son conjoint dès lors qu’il se pose en victime. Dans nos sociétés l’homme victime est un oxymore, au même titre que femme responsable ; dans l’imaginaire commun, on pose toujours la femme en victime et l’homme en coupable.

L’union fera notre force

Aucune structure d’écoute, d’accueil n’existe à ce jour. Peut-être par fierté masculine ? Par orgueil? Par lâcheté ? Mais les temps changent et l’homme assume de plus en plus ses qualités de coeur et sa tendresse, comme son précieux rôle de père dans la construction d’un enfant.

Nous souhaitons rompre avec ce silence et dire, haut et fort : assez !

Sans idéologie mais avec un regard de vérité et de sincèrité sur les violences conjugales. Lentement mais sûrement, les tribunaux et la police ouvrent les yeux sur ces faits de plus en plus courants, motivés par les affaires Weinstein, les MeToo et les grenelles sur la famille… des femmes se sentent pousser des ailes pour détruire, croyant tout obtenir. Un divorce n’est pas un enrichissement personnel ni une escroquerie en bande organisée.

A notre tour, nous voulons libérer la parole des hommes sans vengeance. Hommes et femmes avons des combats à mener conjointement pour protéger la famille. Notre démarche n’est pas genrée, nous voulons faire tomber les masques pour éduquer ce qu’il y a de plus précieux : nos enfants.

C’est à vous, nos enfants et tous les autres, petits minots retrouvés, tant aimés, tant pleurés… que nous nous battons pour retrouver notre dignité car nous resterons vos Pères !